Chapelle de l'Hôtel-Dieu
Chapelle de l'Hôtel-Dieu 1, place de l'Hôpital - 69002 Lyon 2ème
Du Souffle à l’Archet propose de découvrir cet univers musical peu connu qui a inspiré Bach, autour de deux chefs-d’œuvre du répertoire - Ach dass ich Wassers gnug hätte de Johann Christoph Bach et Ach Herr, lass deine lieben Engelein de Franz Tunder
Durant la période baroque, l’imitation de la voix chantée par les instruments fut un des grands enjeux des musiciens, et dans cette entreprise, c’est probablement la viole de gambe qui se distingue des autres. Ainsi l’Europe entière a développé une écriture faisant dialoguer violes et voix dont la première forme apparaît en Angleterre, le Consort Song.
Peu à peu, ce genre se retrouve lié à celui du lamento - la lamentation -, par sa capacité à toucher et à émouvoir qui met en musique un texte généralement lugubre, tout en illustrant le dialogue entre un humain affligé sur son sort et une entité divine.
Cette facette de la musique pour consort de viole et voix a voyagé en Allemagne. Si l’écriture de ces pièces se rapproche de la tradition anglaise, leur portée diffère. Dans l’Allemagne du XVIIème siècle bercée par la tradition luthérienne, les œuvres musicales sont l’aboutissement de prédications ou de réflexions théologiennes ; alors les œuvres pour voix et violes mettent en musique des textes sacrés.
La figure centrale reste celle de l’être humain en proie à des questionnements, mais celui-ci cherche son réconfort dans la foi et l’amour en Dieu. L’introspection nait du dialogue entre les instruments et la voix où les imitations en contrepoint dépeignent la tourmente intérieure du croyant ou sa joie.
Du Souffle à l’Archet propose alors de découvrir cet univers musical peu connu, autour de deux chefs-d’œuvre du répertoire - Ach dass ich Wassers gnug hätte de Johann Christoph Bach et Ach Herr, lass deine lieben Engelein de Franz Tunder - et de compositeurs méconnus comme Geist ou Schein, qui nous annoncent le génie de Johann Sebastian Bach.
Johann Hermann Schein (1586 – 1630)
Da Jakob vollendet hatte
Jean-Sebastien Bach (1685-1750)
L'art de la fugue : Contrapunctus 1
Franz Tunder (1614 – 1667)
Wachet auf ! Ruft uns die Stimme
Jean-Sebastien Bach (1685-1750)
L'art de la fugue : Contrapunctus 2
Christian Geist (ca.1650 – 1711)
Es war aber and der Stätte
Jean-Sebastien Bach (1685-1750)
L'art de la fugue : Contrapunctus 12
Heinrich Schutz (1585 – 1672)
Erbarm dich mein, o Herre Gott
Johann Christoph Bach (1642 – 1703)
Ach, dass ich Wassers gnug hätte
Franz Tunder (1614 – 1667)
Ach Herr, lass deine lieben Engelein
Jean-Sebastien Bach (1685-1750)
L'art de la fugue : Contrapunctus 18
Choral « Wer weiß, wie nahe mir mein Ende ! »
Extrait de la cantate BWV 166 « Wo gehest du hin ? »
Chapelle de l'Hôtel-Dieu 1, place de l'Hôpital - 69002 Lyon 2ème
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