À l’origine, un nymphée est un sanctuaire dédié aux nymphes, créatures mythologiques associées aux sources, aux bois, aux montagnes et autres éléments naturels. Ce lieu est souvent édifié à l’emplacement d’une source sacrée.
À la Renaissance, le regain d’intérêt pour l’Antiquité remet le nymphée au goût du jour. Agrémenté de grottes artificielles, de bassins et de jets d’eau, il devient un lieu d’agrément et de rafraichissement pour la noblesse.

Le Nymphée du Parc d’Ombreval s’inscrit dans cette tendance. On ignore précisément à quelle date à il a été édifié mais il est mentionné pour la première fois en 1656 dans les documents d’archives.

C’est une construction cubique, avec un toit en terrasse accessible par un escalier extérieur latéral. La façade du Nymphée présente un portique à deux niveaux surmonté d’un fronton curviligne et encadrant une porte en plein cintre, ornée d’un mascaron barbu à la clef. Une grille en fer forgé y a été placée en 1985.
De part et d’autre, deux travées secondaires comprennent chacune une niche en plein cintre abritant une vasque surmontée d’un oculus en forme de coquille évidée. Les petits tuyaux en plomb qui alimentaient les jets d’eau jaillissant des vasques sont toujours en place.
Tous les éléments architecturaux sont abondamment couverts de « congélations » qui donnent un caractère très particulier à l’édifice.