La ville-forêt. Vers une nouvelle culture urbaine

Lorsque, paradoxalement le monde perd chaque jour, en surface forestière, l’équivalent d’un terrain de foot par seconde, le besoin de reboiser pour contrebalancer cette catastrophe écologique se fait de plus en plus prégnant.

L’exposition « La ville-forêt. Vers une nouvelle culture urbaine », interroge  notre relation au monde végétal et notre besoin de reconnexion à la nature.

Si longtemps la forêt est restée le symbole du monde sauvage, auréolée de mystères et berceau des êtres magiques (fées, sorcières, elfes), la ville est depuis longtemps perçue comme le lieu de la civilisation, sécurisée par les lois des Hommes. Cette vision purement occidentale nous a peu à peu coupé de nos besoins les plus simples et les plus primaires.

Même si depuis toujours les villes se sont construites à l’orée des forêts, voici quelques décennies l’Arbre est reparti à la conquête de nouveaux territoires, notamment urbains, et les parcs et jardins ont à nouveau fait partie de la vie des citadins. Mais le chemin est encore long vers un équilibre entre bitume et végétalisation des espaces.

Pourquoi ne pas rêver désormais d’une ville-forêt et comment la penser ? Comment la faune et la flore investissent-elles à nouveau la ville ? Et comment trouver un nouvel équilibre loin de la dichotomie entre espèce humaine et espèces animales et végétales ? Voici autant de questions qui trouvent un nouvel éclairage avec cette exposition qui donne à rêver à un avenir plein de promesses.

Autour de l’exposition

Cette exposition est complétée par la présentation de trois installations artistiques :

• "Partir refaire", sculpture d’Awena Cozannet, est une invitation au déplacement, au renouvellement, au mouvement. Du corps ou de l’esprit, de l’homme ou de l’humanité. 
• "La forêt" peinture de Joël Gangloff permet au visiteur de pénétrer un territoire, de rentrer dans le souvenir d’une sensation de forêt au cœur de la ville. 
• "In a sea of trees", dessin de Laurent Perche, est une image jaillie des livres et une réflexion sur notre relation au temps, à la matière et à la culture. 

Visites guidées, ateliers créatifs, tables rondes viennent compléter votre réflexion sur le sujet, la programmation est à découvrir sur le site internet du CAUE.

Enfin, en écho à l’évènement, une œuvre végétale éphémère intitulée Graminée est à contempler aux Subs.