Littérature d'Amérique Latine
Du 14 au 24 octobre 2020, profitez de la nouvelle édition des Belles Latinas pour découvrir les écrivains Latino-Américains d'aujourd'hui.
Plus que jamais, l’Amérique latine est en mouvement. Elle bouillonne.
Pas seulement politiquement ou socialement parlant, mais aussi dans le domaine de la création artistique et culturelle.
La littérature bien sûr, mais aussi, ces dernières années, le cinéma, en sont les expressions artistiques les plus criantes de cette nouvelle période, où le continent latino-américain s’inscrit dans les enjeux mondiaux. Et c’est dans ce nouvel état d’esprit que s'inscrit cette 19ème édition du Festival Belles Latinas.
Au programme : des rencontres, des dialogues et des séances de dédicaces, mais aussi des journées d'études autour d’œuvres et de conférences. Et cette année, dans le cadre de l’année de la BD en France, les Belles Latinas, portées par Nouveaux Espaces Latinos élargit ses invitations à quelques illustrateurs Latino-Américains dont les productions avoisinent la poésie et le récit. Ce sont au total 16 écrivains latino-américains et francophones ayant répondu présent à l'invitation (six d’entre eux, vivant outre-Atlantique, participeront en direct mais en ligne).
A l'heure où les voyages sont incertains, et où les lectures d'auteurs lointains peuvent même paraître exotiques, je vous propose de voyager depuis Lyon à la découverte de ces richesses sud-américaines. Tour d'horizon :
Pour l'Argentine :
Eduardo Berti : Né à Buenos Aires en 1964, il collabore très tôt avec les journaux les plus importants de son pays, comme le quotidien La Nación et fonde d’une des premières radios indépendantes nationales d'Argentine. Membre de l’Oulipo (groupe de littérature surréaliste, inventive et innovante, fondé entre autre par Raymond Queneau) depuis juin 2014, il est l’auteur de plusieurs recueils de nouvelles, ainsi que de romans. Il publie deux nouveaux titres qu’il présente à l'occasion du Festival Belles Latinas.
Pedro Mancini, lui aussi né à Buenos Aires en 1983, est un dessinateur actif dans le milieu de l’autoédition depuis 2006. Le Jardin incroyable est son troisième ouvrage traduit en français après Alien Triste (Insula, 2016) et Derrière le bruit.
Néstor Ponce : Né à La Plata en 1955, et résidant en France depuis de nombreuses années, il est professeur de littératures et civilisations hispano-américaines à l’université de Rennes-II, où il dirige la revue électronique Amerika. Il revient au Festival Belles latinas avec son dernier livre Une vache tu seras sous peu.
Guillermo Saccomanno présente son dernier ouvrage 1977. Cette année-là à Buenos Aires, la dictature militaire s’est installée depuis plusieurs années, et des femmes défilent chaque jeudi , en signe de protestation, pour rappeler qu’un de leurs proches a «disparu». La majorité des habitants essaie pourtant d’adapter sa vie aux circonstances. Parmi eux, Gomez, un professeur de collège. Mais peut-on vraiment faire comme si de rien n'était… ? Un roman contradictoire, marginal et subtil.
Pour le Chili :
Mauricio Electorat présente son dernier roman Petits cimetières sous la lune, une histoire familiale avec en toile de fond la dictature de Pinochet.
Lina Meruane défend Un regard de sang, l'histoire d'une jeune femme enfermée dans une cécité passagère, et confrontée aux réactions de ses proches. Elle décrit ses sensations, ses découragements, ses espoirs et profite de son analyse pour régler quelques comptes avec elle-même et avec son entourage. Un roman brut et doux, drôle et fragile à la fois.
Gilberto Villarroel nous livre un romain historique : Cochrane vs Cthulhu. Cochrane, ce lord écossais, officier de marine et homme politique, peu connu en France, est une des figures historiques célébrées au Chili.
Pour le Mexique:
Le roman d’Antonio Ortuño, intitulé Olinka, est consacré à des thèmes tels que le blanchiment d’argent, la corruption et la spéculation immobilière au Mexique, et révèle aussi l’univers politique du pays.
Jordi Soler quant à lui nous livre une saga historico-farfelue : Ce prince que je fus. De l’empire aztèque aux salons du général Franco, de Motzorongo près de Veracruz, à Toloríu dans la province de Lérida, ce roman nous mène sur des sentiers sinueux dans un passé plein de promesses.
De quoi élargir nos horizons et faire de belles et riches rencontres.
Laetitia est un vrai rayon de soleil. Autant vous dire que quand on travaille à ses côtés, aucun risque de s’ennuyer ! Qu’elle fredonne ou qu’elle râle, elle n’est pas la dernière pour pousser la chansonnette, avec des chansons qui vous restent dans la tête toute la journée. Sinon, ce n’est pas drôle !

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