Electre

Qui n’a pas lu 'Electre' sur les bancs du lycée ?

Cette tragédie grecque, dans la veine d’Œdipe Roi ou d’Antigone, s’inscrit dans le cycle des Atrides. Famille maudite par les dieux, où le père mange son fils, où un fils tue son père, et où les frères s’entretuent, on baigne en pleine catharsis !

Le père d’Electre, Agamemnon, a été assassiné par son épouse Clytemnestre. Égisthe, l’amant de cette dernière devient le nouveau roi. Electre, endeuillée, meurtrie et assoiffée de vengeance, attend le retour de son frère Oreste, confié depuis son plus jeune âge à des serviteurs, pour venger leur père et rétablir la justice.

A partir du texte de Jean-Pierre Siméon, Christian Schiaretti s’inspire du mythe pour révéler, dans une mise en scène pour le moins étonnante, le jeu des acteurs. Cette variation épouse les contours de la tragédie de Sophocle, mais lui offre un nouveau souffle, plus dans l’air du temps.

On choisit ici de nous montrer le jour du meurtre, entre machinations et présages. Le texte, dans sa version la plus dépouillée transcende les comédiens et même en pleine catharsis, c’est la vérité du jeu qui résonne...